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Le carburant c’est important

  • Anick B.
  • 11 déc. 2016
  • 2 min de lecture

*** Dernières nouvelles: Sébastien est fatigué mais il avance bien, il lui reste 781km à faire pour atteindre le pôle sud ***

Quand ton corps est ton moyen de transport, la nourriture devient d’une importance capitale pour toute la durée du trajet. Si on ajoute à cela un traîneau de 225LBS et des températures extrême, il faut s’assurer d’avoir l’énergie nécessaire pour terminer sa journée.

Un homme qui fait 30 minutes d'activité physique modérée par jour doit consommer aux alentours de 2000 calories. Afin d’être en mesure de réaliser son défi, Sébastien doit consommer environ 7000 calories quotidiennement. Il doit donc manger l’équivalent de 14 Big Mac à chaque journée!! Se nourrir devient donc une activité en soit; il doit impérativement manger à toutes les heures. Dans ses collations de jour préférées, on retrouve les noix, la viande séchée et les barres énergétiques SOLO qui le soutiennent bien en plus d’être agréables au goût…

Son menu; il n’est pas très varié ni gastronomique, en fait on pourrait le comparer à un buffet dans un tout inclus ordinaire à Cuba. Pour déjeuner, un gruau avec du lait en poudre et de l’eau chaude accompagné de biscuits tartinés de beurre d’arachide et d’un chocolat chaud. Pour le dîner il se paie une bonne soupe avec du fromage, des noix et du chocolat. Le soir, après sa journée, il se cuisine une soupe et un repas lyophilisé à lequel il ajoute du fromage en buvant un bon shake de récupération X3 de PRO CIRCUIT nutrition.

Il ajoute en plus dans tous ses mets, et ça c’est franchement le détail qui m’a fait sourciller, de la graisse Crisco et de l’huile afin d’avoir des plats très gras (pensons aux 14 Big Mac du début). Mais malgré toutes ces calories ingérées, c’est fort probablement amaigri qu’il nous reviendra en janvier.

Comme son ambition est de réaliser son voyage jusqu’au pôle sud en totale autonomie, imaginez la quantité de nourriture qu’il trimballe depuis son départ. Il a prévu de la nourriture pour 50 jours de ski. S’il ne réussit pas à atteindre son objectif dans ce délai, il devra cesser de skier et demander un rapatriement. Il s’agit d’un risque calculé et, à ce jour, sa progression est en ligne avec l’objectif. Souhaitons-lui des conditions climatiques favorables! (Et un bon souper gastronomique à son retour ;-)


 
 
 
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